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Novembre/ Traque à Boston : L’erreur est humaine.

Quand Traque à Boston professe candidement la résistance de l’innocence à l’horreur, Novembre en acte la fin, et confronte le spectateur au fait accompli: tout a changé. Rien ne peut plus être comme avant. L’innocence ? Un souvenir avalé par le cauchemar. Continuer de lire Novembre/ Traque à Boston : L’erreur est humaine.

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Top Gun: Maverick. 4 mois, 1,5 milliards, 7 visions… Et quelques leçons de vie et de cinéma plus tard.

L’accessibilité n’est pas un défaut, mais un travail d’équipe. Celle de Top Gun: Maverick a grossit ses rangs de semaine en semaine pour former une véritable armée de salles obscures. L’impossible est toujours de l’ordre du possible quand on monte notre niveau d’exigence vis-à-vis de nous-mêmes. Alors on arrête de se polir le chauve à partir de tout de suite, et on se retrousse les manches. Bordel. Continuer de lire Top Gun: Maverick. 4 mois, 1,5 milliards, 7 visions… Et quelques leçons de vie et de cinéma plus tard.

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One Shot: Un film, un seul.

Le réalisateur James Nunn ambitionne de faire autre chose que du high-concept de ravalement de façade pour contribuer aux highlights de son acteur principal. Là où on attendait un film-gimmick qui use son dispositif au bout de dix minutes, One Shot entreprend de marcher sur les traces d’un Alfonso Cuaron (oui oui, rien que ça), et bouge les lignes sur la forme pour altérer le fond. Continuer de lire One Shot: Un film, un seul.

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POURQUOI REVOIR DIRTY DANCING AU CINEMA ?

Dirty Dancing est un film surement plus heureux et expressif quand il bouge que quand il parle (les répliques collent parfois un peu au palais, il faut l’avouer), et ça tombe bien il bouge beaucoup. Sur la piste du grand-écran, Dirty Dancing nous rappelle ainsi la raison de cinéma intemporelle qui se cache derrière le souvenir d’époque.  Continuer de lire POURQUOI REVOIR DIRTY DANCING AU CINEMA ?

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POURQUOI REVOIR LES GOONIES AU CINÉMA ?

La nostalgie qui habite les Goonies est aussi la notre. Celle qu’une génération Y maussade nourrit pour ce temps où le cinéma tendait des perches à notre imagination pour identifier la carte au trésor caché de Willy Le Borgne dans son Astoria de proximité. A cette époque lointaine où l’imaginaire de l’enfance se formait encore à l’extérieur, et pas à l’intérieur avec la rhétorique des écrans… Continuer de lire POURQUOI REVOIR LES GOONIES AU CINÉMA ?

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POURQUOI REVOIR BASIC INSTINCT AU CINEMA ?

Basic Instinct le thriller érotique posé sur le papier par Joe Eszterhas devient un duel de genre au sens mythologique du terme. Masculin et Féminin s’affrontent au plumard pour imposer leur suprématie dans des ébats sublimés par la lumière du compatriote hollandais Jan de Bont. Paulo peint les corps de ses acteurs tel un Michel Ange de la luxure avec le grand-écran pour plafond et la salle de cinéma en équivalent de la chapelle Sixtine.  Continuer de lire POURQUOI REVOIR BASIC INSTINCT AU CINEMA ?

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POURQUOI REVOIR LE SEIGNEUR DES ANNEAUX AU CINEMA

Plus de 15 ans après, la démocratisation du numérique a largement permis de banaliser les outils crées par Peter Jackson et son équipe au début des années 2000. Le logiciel Massive qui permettait à la caméra de balayer une armée de dizaines de milliers de soldats virtuels, les doublures numériques, la performance capture qui inventait la première performance d’acteur digitale avec Andy Serkis dans le rôle de Gollum… Tout ça pour manifester à l’écran les fantasmes qui sommeillaient dans l’inconscient collectif depuis plusieurs années. Le Seigneur des anneaux n’est pas sorti de nulle part : Peter Jackson a véritablement accouché les visions dantesques fantasmées par une génération nourrie à la culture pop sur tout ses supports. On se reconnaissait dans les films parce qu’on avait tous un jour rêvé de ce qu’on voyait sur l’écran, sans jamais oser espérer que quelqu’un le réaliserait un jour. Le Seigneur des Anneaux, Spiderman de Raimi, les Matrix… L’impossible a disparu des radars et des écrans depuis les années 2000. Continuer de lire POURQUOI REVOIR LE SEIGNEUR DES ANNEAUX AU CINEMA

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La guerre des mondes: Requiem pour un Massacre.

L’angoisse suprême, c’est de ne plus être en sécurité nulle part. C’est cette idée en vertu de laquelle La guerre des mondes a été perçu (à raison) comme un grand film post-11 septembre. Le danger peut venir de partout, nulle part où aller ni safe place dans lequel se réfugier : l’espace vital américain n’est pas compromis, il est littéralement anéanti. Tom Cruise a beau courir, fuir en avant est la seule option qui lui reste pour masquer son incapacité à influer sur le cours des choses. Continuer de lire La guerre des mondes: Requiem pour un Massacre.

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POURQUOI REVOIR… JURASSIC PARK AU CINEMA ?

Jurassic Park, c’est l’allégresse d’accepter sa place dans l’univers et de se sentir petits face aux forces qui nous dépassent et nous dépasseront toujours. Devant un film comme dans la vie, nous sommes toujours spectateurs de l’histoire. Et ça, on ne le comprend jamais mieux que face à un grand-écran. Au cinéma ! Continuer de lire POURQUOI REVOIR… JURASSIC PARK AU CINEMA ?

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YURI BOYKA: LAST ACTION HERO PART. 1

Yuri Boyka ne se contente pas de gagner : il prend l’âme de ses victimes et ne considère la victoire acquise que dans l’annihilation total de l’être antagoniste. Son but n’est pas de battre l’opposant, mais de lui passer l’envie de revenir dans l’arène. « Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes » : Boyka le Barbare ne laisse que des râles ensanglantés derrière lui. L’inverse absolu des animateurs et animations de soirées « girls only » qui constituent le nouveau profil Tinder du genre. Boyka, c’est un album de Kaaris (à quand un single éponyme ?!) dans un monde de surveillants de plages. Continuer de lire YURI BOYKA: LAST ACTION HERO PART. 1

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MENACE II SOCIETY: L’OUVERTURE QUI DONNE LE TON

Menace II Society qui doit choquer, car le choc est sa raison d’être. Mieux que personne, les Hugues ont compris les années 90 et son spectacle de la violence déréalisée et accessible à tous (voir la K7 de la tuerie que le personnage d’O-Dog se repasse en boucle avec ses potes, comme s’il regardait un souvenir de vacances. On appelle ça une prémonition). La même qui fonde leur argument de vente et à laquelle ils opposent les conséquences au spectateur, anesthésié par son exposition prolongée à la brutalité de son époque. Vous êtes prévenus: Menace II Society n’est pas un ride, mais une ballade en drive-by-shooting. Il faut payer le prix pour se faire secouer les sens. C’est ce qui s’appelle donner le ton. Continuer de lire MENACE II SOCIETY: L’OUVERTURE QUI DONNE LE TON

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LA FEMME-ENFANT CHEZ LUC BESSON

Il s’appelle Léon, et il a pas de gros camion mais un court-circuit dans le néon, et pour un peu, il aurait bien sa place dans un film de Bruno Dumont. C’est ce que nous dis le regard de cheval mort de Jean Reno et la relation étrange qu’il entame avec une gamine de 13 ans. Chez les autres c’est problématique, mais on le sait depuis La vie de Jésus et Confessions Intimes, dans ch’Nord c’est une coutume: ce n’est pas à New-York que Besson aurait tourner son film, mais à Outreau. Continuer de lire LA FEMME-ENFANT CHEZ LUC BESSON

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SCOTT ADKINS: NATURAL BORN KILLER

Il y a ceux qui posent les questions avant, ceux qui posent les questions après. Scott Adkins lui n’a que peu d’intérêts pour les réponses: tout ce qu’il veut, c’est péter des tronches et repartir chez lui le coeur léger. Alors qu’il vient de s’offrir un double-programme de choix avec les sorties conjointes de Triple Threat et Avengment, retour sur la carrière d’un homme qui, … Continuer de lire SCOTT ADKINS: NATURAL BORN KILLER

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LES FILMS DE GROSSES COUILLES REALISES PAR DES PETITES BITES

Quiconque voue à Team America le culte qu’il mérite sait bien que le monde se divise en trois catégories : les têtes de nœuds, les petites chattes, et les trous du cul (la traduction française officielle pour « dick », « pussies » et « asshole ». Désolé, on va faire avec). Je vous laisse le soin de cliquer sur le lien ci-dessus pour reconstituer l’allégorie géopolitique qui se cache derrière le langage fleuri … Continuer de lire LES FILMS DE GROSSES COUILLES REALISES PAR DES PETITES BITES

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STANLEY DONEN, OSCARS 2019 ET OTAGE : LE CINEMA EST-IL ENCORE UN ART DE L’ALLEGORIE ?

Au fond, ce qui sépare le cinéma pratiqué par Stanley Donen de celui qui est récompensé en 2019 ne tient pas tant à un écart de savoir-faire où à un effondrement qualitatif du système. C’est surtout une différence philosophique d’approche du médium qui est en cause ici, dans la mesure où l’image ne constitue plus un l’envol vers l’allégorie, mais reste sur le plancher des vaches du représenté. Continuer de lire STANLEY DONEN, OSCARS 2019 ET OTAGE : LE CINEMA EST-IL ENCORE UN ART DE L’ALLEGORIE ?