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Top Gun: Maverick. 4 mois, 1,5 milliards, 7 visions… Et quelques leçons de vie et de cinéma plus tard.

L’accessibilité n’est pas un défaut, mais un travail d’équipe. Celle de Top Gun: Maverick a grossit ses rangs de semaine en semaine pour former une véritable armée de salles obscures. L’impossible est toujours de l’ordre du possible quand on monte notre niveau d’exigence vis-à-vis de nous-mêmes. Alors on arrête de se polir le chauve à partir de tout de suite, et on se retrousse les manches. Bordel. Continuer de lire Top Gun: Maverick. 4 mois, 1,5 milliards, 7 visions… Et quelques leçons de vie et de cinéma plus tard.

MISE A PRIX: JOE CARNAHAN ENTER THE VOID

Plus rien n’a de sens à la fin de Mise à prix. Ni les morts, ni les réponses fallacieuses à l’argument initial apportées par le twist, ni la rage du personnage de Ryan Reynolds. Juste un abime existentiel qui ne peut plus guère se raccrocher qu’à la destruction pure et simple d’un système fondé sur une dualité aussi irréconciliable que destructrice. Continuer de lire MISE A PRIX: JOE CARNAHAN ENTER THE VOID

ET SI ON AVAIT RIEN COMPRIS A MICHAEL BAY ?

Ça n’a échappé à personne (du moins, à ceux qui ne se sont pas exilés sur une galaxie lointaine, très lointaine…) : 6 Underground, le nouveau Michael Bay est sorti. En l’occurence sur Netflix, qui arbore en la personne du padre des Transformers l’une de ses prises de guerre les plus significatives. Car on peut penser ce que l’on veut de l’œuvre de destruction massive du … Continuer de lire ET SI ON AVAIT RIEN COMPRIS A MICHAEL BAY ?

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LA FEMME-ENFANT CHEZ LUC BESSON

Il s’appelle Léon, et il a pas de gros camion mais un court-circuit dans le néon, et pour un peu, il aurait bien sa place dans un film de Bruno Dumont. C’est ce que nous dis le regard de cheval mort de Jean Reno et la relation étrange qu’il entame avec une gamine de 13 ans. Chez les autres c’est problématique, mais on le sait depuis La vie de Jésus et Confessions Intimes, dans ch’Nord c’est une coutume: ce n’est pas à New-York que Besson aurait tourner son film, mais à Outreau. Continuer de lire LA FEMME-ENFANT CHEZ LUC BESSON

UN DÉSIR NOMMÉ STEVEN

Soyons honnêtes : malgré tout l’amour vrai et véritable que l’on porte à son étude chiropratique sur la résistance du cartilage osseux à la pression en sens contraire, difficile d’imaginer un film qui serait spécialement pensé et conçu pour Steven Seagal, et rien que pour lui. Et par film on entend les vrais, ceux qui ressemblent (au moins de loin) à autre chose qu’à une apologie … Continuer de lire UN DÉSIR NOMMÉ STEVEN

ROLAND EMMERICH VOUS DÉTESTE.

Comme à chaque fois qu’un blockbuster me fait relativiser ce que je trouvais nul il y a 15 ou 20 ans, je m’impose une séance de remember pour m’assurer que je n’ai pas fantasmé un âge d’or où même la merde dégageait une petit odeur de mentholé. Ici, c’est la sortie de l’atroce Godzilla: King of monsters m’avait poussé dans les bras non pas des … Continuer de lire ROLAND EMMERICH VOUS DÉTESTE.

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SCOTT ADKINS: NATURAL BORN KILLER

Il y a ceux qui posent les questions avant, ceux qui posent les questions après. Scott Adkins lui n’a que peu d’intérêts pour les réponses: tout ce qu’il veut, c’est péter des tronches et repartir chez lui le coeur léger. Alors qu’il vient de s’offrir un double-programme de choix avec les sorties conjointes de Triple Threat et Avengment, retour sur la carrière d’un homme qui, … Continuer de lire SCOTT ADKINS: NATURAL BORN KILLER

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WESLEY SNIPES: LE NOUVEAU MONDE DES ANNÉES 90

Wesley Snipes jouait pour l’amour de la scène et le souci du style qui n’a jamais été pris en défaut, ni été altéré par la variété de ses rôles. Parce qu’il ne faut pas oublier le principal : Wesley Snipes était cool. Méga cool même, tout en flegme suave et en prestance naturelle qui ne forçait jamais les dieux du swagg à bénir son étoile. Son binôme avec Woody Harrelson mettait le doigt sur le verdict sans appel rendue en faveur de la puissance Snipes : pour exister à ses côtés, il ne faut pas essayer d’être cool, mais tout faire pour ne pas l’être Continuer de lire WESLEY SNIPES: LE NOUVEAU MONDE DES ANNÉES 90

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STANLEY DONEN, OSCARS 2019 ET OTAGE : LE CINEMA EST-IL ENCORE UN ART DE L’ALLEGORIE ?

Au fond, ce qui sépare le cinéma pratiqué par Stanley Donen de celui qui est récompensé en 2019 ne tient pas tant à un écart de savoir-faire où à un effondrement qualitatif du système. C’est surtout une différence philosophique d’approche du médium qui est en cause ici, dans la mesure où l’image ne constitue plus un l’envol vers l’allégorie, mais reste sur le plancher des vaches du représenté. Continuer de lire STANLEY DONEN, OSCARS 2019 ET OTAGE : LE CINEMA EST-IL ENCORE UN ART DE L’ALLEGORIE ?