MISE A PRIX: JOE CARNAHAN ENTER THE VOID

Plus rien n’a de sens à la fin de Mise à prix. Ni les morts, ni les réponses fallacieuses à l’argument initial apportées par le twist, ni la rage du personnage de Ryan Reynolds. Juste un abime existentiel qui ne peut plus guère se raccrocher qu’à la destruction pure et simple d’un système fondé sur une dualité aussi irréconciliable que destructrice. Continuer de lire MISE A PRIX: JOE CARNAHAN ENTER THE VOID

FASTER: DWAYNE LE CIMMERIEN

Rarement le corps de Johnson fut aussi bien mis à contribution afin de caractériser son personnage. La démarche lourde et empressée, le corps saturé de tension nerveuse, le regard d’un buffle sous cortisone: le driver ne parle pas ou presque, il avance sans s’arrêter, et même la Mer rouge s’écarterait d’elle-même sur son passage si besoin. C’est ce qu’il n’a jamais réussi à incarner dans La momie: une force des temps obscurs libérée de so Continuer de lire FASTER: DWAYNE LE CIMMERIEN

SHEPHERDS AND BUTCHERS: LA PEINE DU BOURREAU

A l’instar de son personnage principal, Shepherds and Butchers assume de faire le procès d’un système à travers son affaire, et ne chope jamais autant le spectateur à la gorge que lorsqu’il cheville son point de vue à la parole de celui que l’on ne veut pas écouter. La prise se révèle trop lâche sur la longueur pour créer le malaise voulu, mais les étranglements sporadiques laissent néanmoins quelques traces sur la gorge. Continuer de lire SHEPHERDS AND BUTCHERS: LA PEINE DU BOURREAU