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Novembre/ Traque à Boston : L’erreur est humaine.

Quand Traque à Boston professe candidement la résistance de l’innocence à l’horreur, Novembre en acte la fin, et confronte le spectateur au fait accompli: tout a changé. Rien ne peut plus être comme avant. L’innocence ? Un souvenir avalé par le cauchemar. Continuer de lire Novembre/ Traque à Boston : L’erreur est humaine.

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Top Gun: Maverick. 4 mois, 1,5 milliards, 7 visions… Et quelques leçons de vie et de cinéma plus tard.

L’accessibilité n’est pas un défaut, mais un travail d’équipe. Celle de Top Gun: Maverick a grossit ses rangs de semaine en semaine pour former une véritable armée de salles obscures. L’impossible est toujours de l’ordre du possible quand on monte notre niveau d’exigence vis-à-vis de nous-mêmes. Alors on arrête de se polir le chauve à partir de tout de suite, et on se retrousse les manches. Bordel. Continuer de lire Top Gun: Maverick. 4 mois, 1,5 milliards, 7 visions… Et quelques leçons de vie et de cinéma plus tard.

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POURQUOI REVOIR DIRTY DANCING AU CINEMA ?

Dirty Dancing est un film surement plus heureux et expressif quand il bouge que quand il parle (les répliques collent parfois un peu au palais, il faut l’avouer), et ça tombe bien il bouge beaucoup. Sur la piste du grand-écran, Dirty Dancing nous rappelle ainsi la raison de cinéma intemporelle qui se cache derrière le souvenir d’époque.  Continuer de lire POURQUOI REVOIR DIRTY DANCING AU CINEMA ?

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POURQUOI REVOIR LES GOONIES AU CINÉMA ?

La nostalgie qui habite les Goonies est aussi la notre. Celle qu’une génération Y maussade nourrit pour ce temps où le cinéma tendait des perches à notre imagination pour identifier la carte au trésor caché de Willy Le Borgne dans son Astoria de proximité. A cette époque lointaine où l’imaginaire de l’enfance se formait encore à l’extérieur, et pas à l’intérieur avec la rhétorique des écrans… Continuer de lire POURQUOI REVOIR LES GOONIES AU CINÉMA ?

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POURQUOI REVOIR CASINO AU CINEMA

Casino pourrait-être sous-titré « Love Story». L’histoire d’amour n’est qu’une chimère qui n’existe que dans la fiction des personnages, mais c’’est pourtant l’une des plus belles jamais contée. Scorsese n’est pas connu comme un grand romantique, mais dans Casino il conjugue ainsi l’immensité à l’intime et confronte la fiction dans lequel se drapent les narrateurs à la vérité nue et crue des rapports humains. Continuer de lire POURQUOI REVOIR CASINO AU CINEMA

MISE A PRIX: JOE CARNAHAN ENTER THE VOID

Plus rien n’a de sens à la fin de Mise à prix. Ni les morts, ni les réponses fallacieuses à l’argument initial apportées par le twist, ni la rage du personnage de Ryan Reynolds. Juste un abime existentiel qui ne peut plus guère se raccrocher qu’à la destruction pure et simple d’un système fondé sur une dualité aussi irréconciliable que destructrice. Continuer de lire MISE A PRIX: JOE CARNAHAN ENTER THE VOID

ET SI ON AVAIT RIEN COMPRIS A MICHAEL BAY ?

Ça n’a échappé à personne (du moins, à ceux qui ne se sont pas exilés sur une galaxie lointaine, très lointaine…) : 6 Underground, le nouveau Michael Bay est sorti. En l’occurence sur Netflix, qui arbore en la personne du padre des Transformers l’une de ses prises de guerre les plus significatives. Car on peut penser ce que l’on veut de l’œuvre de destruction massive du … Continuer de lire ET SI ON AVAIT RIEN COMPRIS A MICHAEL BAY ?

HOBBS AND SHAW: I WANT TO GET FREE (part.2)

Bref, je veux avoir envie de faire des tractions, boire une bière et acheter du quinoa pour le simple plaisir de le jeter à la poubelle (et tout ça en même temps). Je veux pouvoir dire que c’était mieux avant en prenant l’exemple d’un film d’aujourd’hui. Je veux un Tango et Cash 2 pour faire le double-programme ultime des soirées qui se terminent un concours de bras de fers et des tests de résistance au collier électrique . Continuer de lire HOBBS AND SHAW: I WANT TO GET FREE (part.2)

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LA FEMME-ENFANT CHEZ LUC BESSON

Il s’appelle Léon, et il a pas de gros camion mais un court-circuit dans le néon, et pour un peu, il aurait bien sa place dans un film de Bruno Dumont. C’est ce que nous dis le regard de cheval mort de Jean Reno et la relation étrange qu’il entame avec une gamine de 13 ans. Chez les autres c’est problématique, mais on le sait depuis La vie de Jésus et Confessions Intimes, dans ch’Nord c’est une coutume: ce n’est pas à New-York que Besson aurait tourner son film, mais à Outreau. Continuer de lire LA FEMME-ENFANT CHEZ LUC BESSON